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Un référendum sans réunion d'information ?

Publié le par les crocos du cabardes

Golf de Fontiers : décision rendue avant mi-décembre
l'indépendant Le 18/11/2011 à 06h00 par Patrick Bessodes

Le préfet de la région Auvergne prendra sa décision d'autoriser ou non la création d'une unité touristique nouvelle (UTN), à savoir un golf à Fontiers-Cabardès, d'ici la mi-décembre.

Le dossier de ce projet de création d'un golf assorti d'un hôtel de luxe et de résidences privées a été "plaidé", mardi, en commission par le maire de Fontiers-Cabardès, Yves Bonnafous et les représentants du groupe Lacoste (société Telcapi) qui portent le projet.

Le dossier avait déjà été présenté en mai, en comité de massif mais le groupeLacoste avait décidé de le compléter avant que le préfet ne se prononce. Si l'UTN était accordé, le chemin administratif serait encore long. Mais les investisseurs déterminés ont déjà dépensé pas moins de 2,2 M€ pour les premières études et les acquisitions foncières.

"Prêt à un référendum"


Depuis, un collectif d'opposants, les Crocodiles du Cabardès, regroupant écologistes, agriculteurs et citoyens s'est constitué pour s'opposer au projet.

Le maire ne souhaite pas dialoguer "avec des gens irresponsables dont certains sont de Trèbes, Verzeilles et Montolieu. Mais s'il le faut, je suis prêt à un référendum.".

 

Publié dans presse

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Article du "canard enchaîné"

Publié le par les crocos du cabardes

Le Canard Enchaîné 
Des 18-trous, des 18-trous, toujours des 18-trous… 
9 novembre 2011

Devinette : comment transformer des parcelles agricoles en terrains constructibles ? En y implantant des golfs, par exemple.

Dans l’Aude, à Fontiers Cabardès, un village de 370 habitants, à 25 km de Carcassonne, au pied de la Montagne Noire, l’ancienne championne de Golf Catherine Lacoste, fille de l’inventeur de la marque au crocodile, attend le feu vert de la Préfecture pour lancer son projet grandiose ! 405 appartements et villas, un hôtel quatre étoiles de 80 chambres, un héliport, un centre de business, trois piscines naturelles, quatre courts de tennis, un complexe hippique, des salles de squash, un club-house, une halte-garderie, un bar… Et bien sûr un golf 18 trous, forcément "haut de gamme". Le tout devrait coûter 160 millions d’euros et s’étendre sur 240 hectares. « C’est une chance inespérée, il n’y en aura pas d’autres », se félicite Yves Bonnafous, le maire du village. « Sauf que cela va engloutir la moitié des terres agricoles du hameau. Et les meilleures en plus », râle Jérôme, membre du collectif d’habitants et d’agriculteurs opposés au projet. « C’est vrai que ce secteur est très convoité par des agriculteurs ou des éleveurs qui cherchent à s’installer. Mais eux n’ont pas les moyens financiers », constate Pierre Quesnel, chef de service de la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) dans l’Aude. Mais qu’on se rassure, Catherine Lacoste le confie au « Canard » : « De nombreux agriculteurs trouveront du travail sur le golf ». La voiturette plutôt que le tracteur, c’est génial non ?

Et s’ils ne se trouvent pas de boulot là, ils n’auront pas à aller loin. A 8 km, à Villardonnel, un autre projet du même genre est dans les tuyaux.…Presqu’aussi grand : 230 hectares, 130 millions d’euros d’investissement, de 300 à 500 logements, un hôtel quatre étoiles, un resto, une boîte de nuit, et un golf 18 trous. Théoriquement, tout cela devrait sortir de terre en 2014. Sauf que depuis trois ans, les travaux n’avancent pas : « Le Maire actuel fait tout pour nous embêter », geint le responsable technique de la société britannique LBC, promoteur du projet. Exact. Depuis qu’il est à la tête de la municipalité, Daniel Géri, a fait condamner une ancienne conseillère municipale (qui était également propriétaire des terrains) et l’ex-maire (qui avait adoubé le projet) à 1 mois de prison ferme, rien que ça, et à 10 000 euros d’amende et de dommage et intérêts chacun pour prise illégale d’intérêts. Mieux, il se demande maintenant s’il ne va pas résilier le contrat qui le lie à la compagnie LBC : il trouve ce projet « totalement irréaliste ».

Pour Catherine Lacoste, peu importe ces tribulations : « Il est indispensable d’avoir plusieurs golfs dans une région pour attirer des golfeurs. » Du côté de la Fédération française de golf, la prudence est de mise : « Nous connaissons ces projets mais nous n’avons pas d’avis », commente sobrement Thomas Charrier directeur « technique et développement » de la fédé. N’empêche pourquoi une telle avalanche de greens ? « En 2018, la France organise pour la première fois de son histoire la Ryder Cup », le plus prestigieux tournoi de golf entre les Etats-Unis et l’Europe. Donc il faudra des greens pour attirer l’amateur. Combien de projets de ce genre aujourd’hui dans l’hexagone ? « Nous ne communiquons pas là-dessus », répond la fédé sur un ton très « secret-défense ».

Il faut dire qu’avec 707 terrains et 410 000 licenciés, le golf joue profil bas, vu sa mauvaise réputation : le green n’est pas très vert ! On le sait, un golf haut de gamme consomme énormément d’eau, « 5 000 m3 par jour », selon un rapport parlementaire de 2003. Soit les besoins en eau d’une collectivité de 12 000 habitants. Ce qui risque de provoquer quelques migraines dans l’Aude, un département qui souffre chaque été de sécheresse… « Ces données ne sont plus d’actualités, mais là encore on ne peut pas donner de chiffres », commente la fédé, dont la com’ est d’une sobriété exemplaire. Et que dire des pesticides, herbicides et insecticides, tellement nécessaires pour garder une herbe parfaite protégée des nuisibles ? Combien de kilos utilisés par an ? « Là encore, c’est difficile à évaluer, mais les golfs se sont engagés à réduire leur quantité de l’ordre de 50%. » Réduire de moitié une quantité inconnue, voilà une promesse qui ne mange pas de pain. Et qui permet à Catherine Lacoste de lancer, en ayant presque l’air d’y croire : « Le golf est une solution très écologique pour une région. » Même les crocodiles sont priés d’applaudir.

Publié dans presse

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Oui aux golfs.........écologiques !

Publié le par les crocos du cabardes

Une autre idée du golf.
www.montaswin.fr
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Le projet immobilier golfique de Fontiers Cabardes ne pourrait il pas être touché par les abus à la défiscalisation ?

Publié le par les crocos du cabardes

Les dangers de la défiscalisation (extrait)

  • Par paul.duvaux ( avocat fiscaliste)le 28/09/11
    (mis à jour le 29/09/11)

La présente note a pour objet d'évoquer en synthèse les problèmes posés par les produits de défiscalisation vendus aux particuliers et de suggérer des précautions à prendre pour les investisseurs.

 

1 La défiscalisation est initiée par les lobbys

 

Les promoteurs immobiliers sont très puissants en France. Ils ont leurs entrées dans les ministères. Certains politiciens sont directement liés aux promoteurs et aux établissements bancaires spécialisés dans le financement immobilier.

 

Cela explique l'importance des niches fiscales en matière immobilière.

 

Les lobbys expliquent que, sans les produits de défiscalisation, le marché immobilier s'effondrerait. C'est globalement faux mais il est certain que, sans la défiscalisation immobilière, de nombreux promoteurs et officines devraient changer de métier.

 

2 La défiscalisation accentue le refus de l'impôt

 


 

3 La défiscalisation coûte cher à l'Etat

 


4 La défiscalisation enrichit les intermédiaires et les promoteurs

 

Les seuls bénéficiaires des produits de défiscalisation sont ceux qui les vendent, les promoteurs et les différents intermédiaires.

 

Les professionnels arrivent souvent à vendre les produits de défiscalisation avec des marges ou des commissions anormalement élevées. 

 

Sur les immeubles les marges complémentaires résultant de la défiscalisation varient entre 10 % et 30 %.

 

Les profits des professionnels correspondent souvent aux économies d'impôts. Autrement dit, au lieu pour l'Etat de subventionner des investisseurs pour les encourager à faire certains investissements, la défiscalisation aboutit à ce que l'Etat finance les gains des défiscaliseurs.

 

5 La défiscalisation exploite la naïveté des investisseurs

 

L'acheteur de produits de défiscalisation a un profil-type particulier.

 

C'est quelqu'un qui a des revenus significatifs mais qui n'est pas spécialement riche.

 

Ce n'est pas quelqu'un issu de la haute bourgeoisie. Dans les milieux fortunés, les gens savent gérer leur fortune et disposent de conseils de qualité dédiés à ce rôle. Ils sont aussi habitués à payer beaucoup d'impôt.

 

L'acheteur de produits de défiscalisation est plutôt un nouveau riche. C'est souvent un salarié qui a réussi et qui va toucher un salaire important. 

 

Le cas typique est le cadre supérieur qui, pour la première fois, va avoir un salaire annuel imposable élevé. Il est révolté l'idée qu'une partie importante de ce revenu va partir aux impôts. Il n'est pas habitué à subir un taux moyen d'imposition important.

 

Il est peu compétent en matière financière, il représente la victime idéale pour les officines de défiscalisation.

 

Cet investisseur est prêt à tout pour payer moins d'impôt et il est prêt à abandonner les principes élémentaires de prudence en matière de placement.

 

6 Les techniques agressives de commercialisation

 

7 Le piège du financement à 100 %

 

Les vendeurs de produits de défiscalisation proposent systématiquement un financement à 100 % du produit, même quand les investisseurs étaient prêts à faire un apport.

 

Pour les vendeurs, l'intérêt du financement est d'abord de leur rapporter une commission versée par les banques d'au moins 1 % du prêt.

 

Ensuite, le financement à 100 % permet au vendeur de donner à son acheteur l'illusion de l'enrichissement sans coût. L'acheteur se base sur un prévisionnel où les échéances de l'emprunt sont financées par l'économie d'impôt et les loyers, de telle sorte que, en fin de période, l'investisseur s'enrichit sans débourser un centime.

 

Or le financement à 100 % constitue une prise de risque très importante pour l'investisseur. Le risque patrimonial est maximum, contrairement à une situation où l'investisseur ne fait pas appel à l'emprunt et place des fonds qu'il avait déjà.

 

En effet, si le placement ne permet pas d'avoir les recettes promises, par exemple en cas de vice de construction empêchant la location, l'investisseur devra payer les échéances du prêt sur ses revenus propres. Il arrive alors souvent que l'investisseur n'a pas des revenus suffisants pour payer les échéances de l'emprunt en raison d'un ratio d'endettement excessif. Il doit alors vendre ses autres biens et souvent son seul bien, quand il en a, est sa résidence principale.

 

8 Le piège du prêt in fine

 

Les vendeurs de défiscalisation proposent souvent de faire un prêt in fine au lieu d'un prêt amortissable. Le prêt in fine permet aux officines d'obtenir une commission plus importante car cela majore les frais financiers.

 

Les vendeurs de défiscalisation font valoir que la défiscalisation augmente du fait du recours au prêt in fine. 

 

Mais pour l'investisseur le prêt in fine majore le coût de l'opération. Ce type de prêt reporte les problèmes sur l'avenir. A court terme, les problèmes de trésorerie sont réduits mais souvent il n'y a pas de solution sérieuse pour rembourser le capital à l'échéance. Le seul moyen est de vendre le bien acheté à l'échéance du prêt. Cela fait courir un risque majoré si la revente n'est pas possible.

 

9 Le piège du prêt à taux variable

 

De nombreux financements sont des prêts à taux variables, ce qui accentue les risques et renforce l'illusion du caractère avantageux du prévisionnel.

 

10 Le piège du crédit-couplé

 

Le crédit-couplé est un schéma courant vendu par les banques et les officines. Plutôt que de placer des fonds dans le produit de défiscalisation, la banque propose de faire un prêt in fine à 100 % et que les fonds soient placés dans un contrat d'assurance-vie nanti en garantie du remboursement du prêt. L'idée est que les fonds placés permettront à terme de rembourser le capital du prêt in fine.

 

Le schéma du crédit-couplé est présenté à l'investisseur comme particulièrement attractif car il cumule l'avantage fiscal représenté par la déduction des frais financiers de l'emprunt et l'avantage fiscal de la faible imposition des revenus du placement dans l'assurance-vie.

 

Le crédit-couplé n'est économiquement judicieux que si le rendement net d'impôt de l'assurance vie dépasse le coût réel des frais financiers, en tenant compte de leur déduction fiscale. Cela suppose que les fonds soient placés dans un contrat en euros au rendement garanti.

 

Or, le plus souvent, le rendement de l'assurance-vie ne peut être garanti car les fonds sont placés en partie dans des titres boursiers. En cas de baisse de la bourse, les sommes placées dans le contrat d'assurance-vie perdent de la valeur.

 

La crédit-couplé aboutit à majorer le risque de l'investisseur. En plus du risque pris par l'investissement financé, l'investisseur prend le risque du placement à la bourse. Cela revient à lui prêter de l'argent pour lui permettre de faire des placements boursiers.

 

Le crédit-couplé peut donner lieu à une remise en cause des services fiscaux car le prêt est artificiel à hauteur du montant garanti par le placement.

 

11 Le financement du prix TTC

 

Dans certains schémas, dans le cas des appartements loués à un exploitant dans une résidence hôtelière, la TVA est récupérée par l'investisseur.

 

Pourtant les banques proposent un financement TTC. Or, s'agissant de la TVA, les investisseurs ont seulement besoin d'un crédit relai de quelques semaines, le temps que le Trésor rembourse la TVA. Le prêt est inutile à hauteur de la TVA. Souvent la banque impose de nantir les fonds correspondants dans un contrat d'assurance-vie.

 

12 Les risques de défaillance du promoteur

 

Comme pour toute construction d'un logement neuf, il existe un risque de défaillance du promoteur. Le promoteur peut faire faillite et ne pas finir la construction. En principe, le promoteur doit prévoir une garantie d'achèvement mais il peut s'agir d'une garantie intrinsèque, sans grande valeur, ou d'une compagnie d'assurance étrangère offrant peu de possibilité de recours.

 

Un autre risque de la construction est l'existence d'un vice de construction. Là encore, la responsabilité du promoteur est normalement couverte par une compagnie d'assurance. Mais il peut arriver que les primes d'assurance ne soient pas payées ou que la compagnie soit située à l'étranger et refuser de couvrir le risque.

 

13 Le loyer garanti

 

Les schémas sont présentés sur les documents publicitaires comme comprenant un loyer "garanti". Mais l'expression est trompeuse. Il n'existe pas de garantie de loyers. Le fait d'être un produit packagé avec un loyer payé par l'exploitant d'une résidence ne garantit pas le paiement des loyers. L'exploitant peut faire faillite. 

 

Dans les schémas de résidence-services, la conclusion d'un bail commercial oblige l'investisseur à régler une indemnité d'éviction s'il veut récupérer le contrôle de son bien.

 

14 L'indemnisation du défaut de loyers

 

Les officines proposent des garanties de loyers. Elles s'engagent à payer les loyers en cas d'impossibilité de trouver un locataire. Une telle garantie est temporaire et fait perdre l'avantage fiscal qui impose un engagement de location.

 

15 L'assurance en cas d'impayé de loyers

 

Il est souvent proposé une assurance de loyer impayé. Cette assurance ne dure généralement pas plus d'un an. 

 

16 Les difficultés pour revendre le bien

 

En pratique, de nombreux biens sont revendus à perte par l'investisseur. Les appartements situés dans les résidences services sont très difficiles à revendre. 

 

Il est parfois proposé une assurance garantie du prix de revente. Les investisseurs croient à tort que cela leur garantit de pouvoir revendre le bien à un prix au moins égal au prix d'achat. En fait, cette assurance ne joue que dans des cas très précis (chômage, invalidité, décès, divorce).

 

17 Le prévisionnel 

 

Pour vendre leurs produits, les officines établissent un prévisionnel. La simulation est souvent issue d'un tableur qui s'adapte au cas de chaque investisseur.

 

Il est souvent indiqué en petit que le prévisionnel est "sans valeur contractuelle".

 

Le prévisionnel est presque toujours excessivement optimiste avec une minoration des charges futures, des frais financiers et une majoration des recettes. Parfois il se base sur un prix de revente des biens particulièrement hasardeux.

 

Il se fonde sur le fait que l'investisseur aura un revenu constant. Mais le revenu de l'investisseur peut baisser, ce qui l'empêchera de rembourser et ce qui peut réduire ou supprimer l'avantage fiscal.

 

La situation familiale de l'investisseur peut évoluer, ce qui réduit son taux d'imposition.

 

Le prévisionnel est souvent excessivement optimiste ou faux. Certaines dépenses sont omises.

 

18 L'arnaque des fonds de concours dans les résidences services

 

Dans les schémas où le promoteur vend un package avec la vente d'un bien et un bail commercial conclu avec le gestionnaire de la résidence, il arrive souvent que le promoteur verse une subvention importante au gestionnaire, le "fonds de concours". Ce fonds vise en fait à permettre à l'exploitant de proposer un loyer surévalué par rapport à un loyer normal. De cette manière, le promoteur peut vendre plus cher son bien en trompant son acheteur sur la rentabilité locative réelle du bien. Après 1 ou 2 ans, l'exploitant fait valoir aux investisseurs qu'il ne peut plus payer les loyers promis dans le bail, sous peine de faire faillite. Il impose donc une baisse de loyer. Les investisseurs se retrouvent en difficulté car ils comptaient sur les loyers pour faire face aux échéances de l'emprunt. 

 

Grace à cette technique, les promoteurs majorent très fortement leurs profits. 

 

Par exemple, si on admet que la rentabilité locative normale d'un bien est de 5 % et que la valeur vénale réelle d'un bien est de 100. Le loyer normal est de 5. Le promoteur vend son package en faisant valoir que le loyer possible est de 6, ce qui lui permet de vendre son bien 120. Il fait donc une marge supplémentaire de 20. Sur ces 20, il verse 2 en fonds de concours à l'exploitant, ce qui permet à l'exploitant de majorer son loyer de 1 pendant 2 ans. Le promoteur réalise donc un gain supplémentaire réel de 18.

 

Cette technique frauduleuse est très répandue chez les promoteurs. Elle est connue des pouvoirs publics et des députés spécialisés mais ils refusent de l'interdire.

 

19 L'arnaque des locaux techniques dans les résidences services

 

Les promoteurs vendent des appartements dans des résidences services mais vendent les lots techniques de ces résidences (local d'accueil, bureau et local de petit-déjeuner) à l'exploitant. De cette façon, il devient très difficile de changer d'exploitant. Les investisseurs ont acheté des biens sans détenir une quote-part de ce qui devrait naturellement faire partie des parties communes.

 

20 Le défaut de conseil en gestion de patrimoine

 

Les officines qui vendent les produits de défiscalisation se présentent dans leurs documents publicitaires comme des conseils en gestion du patrimoine.

 

Ils présentent leurs produits comme des investissements de qualité qu'il faut acheter dans le cadre d'une bonne gestion du patrimoine. Ils utilisent souvent le terme "plan d'épargne fiscal".

 

En réalité, ils ne font aucune analyse patrimoniale de la situation de leurs clients.

 

Un conseil en gestion de patrimoine est tenu en principe de faire remplir à son client un questionnaire complet sur sa situation avec des questions sur son patrimoine, ses revenus, ses dépenses courantes, son aversion au risque. Les questions doivent porter sur la situation en cours mais aussi sur la situation prévisible à moyen terme et à long terme, sur les investissements personnels, sur les besoins de trésorerie au moment de la retraite, sur les objectifs de transmission, etc.

 

21 Les dangers d'un placement immobilier non diversifié

 

Outre les risques pris en raison du financement à 100 %, le placement dans un produit de défiscalisation immobilière est particulièrement peu indiqué.

 

Il s'oppose à l'impératif de diversification.

 

Une bonne épargne est une épargne diversifiée, il ne faut pas placer ses oeufs dans le même panier. Il est donc dangereux de placer plus de 10 % de son patrimoine dans un seul bien, sauf dans le cas où ce bien est sa résidence principale car le placement dans sa résidence principale présente souvent des intérêts spécifiques, notamment de pouvoir faire des travaux importants librement.

 

Il est conseillé de placer son épargne de manière diversifiée avec des placements en obligations, en actions, en immobilier et en liquidités.

 

Dans une même catégorie, il est judicieux d'éviter de tout placer dans un seul type de bien. En matière immobilière, pour les patrimoines moyens, il est généralement préférable d'investir dans des foncières cotées en bourse ou dans des SCPI, la "pierre papier". Les montants investis sur chaque type de placement sont faibles. Il est donc possible d'acheter plusieurs types de titres de foncière et une foncière a elle-même plusieurs types de biens. 

 

A l'inverse, l'investisseur qui achète un ou deux appartements dans la même résidence prend un risque excessif la résidence peut connaître des difficultés, par exemple en cas de vice de construction ou de faillite du promoteur.

 

22 L'investissement locatif est déconseillé pour un futur retraité

 

La défiscalisation immobilière est souvent présentée comme un investissement idéal pour permettre aux retraités d'avoir un revenu complémentaire au moment du départ à la retraite.

 

Or les retraités ont besoin d'une épargne à la fois sécurisée et liquide, pour faire face si besoin à de grosses dépenses personnelles, notamment en cas de maladie invalidante.

 

Dans ce contexte, le placement immobilier locatif est mal adapté car il est relativement risqué et peu liquide.

 

Une personne qui épargne pour préparer sa retraite doit choisir des placements type assurance-vie en euros.

 

23 La fausse promesse de rachat à prix garanti

 

Dans certains package, l'officine promet de racheter le bien à un prix garanti après un certain délai. En réalité la lecture attentive du document intitulé "promesse de rachat" s'avère en fait offrir au promoteur un droit de rachat si l'investisseur veut revendre son bien.

 

24 La défiscalisation fait courir le risque du rappel fiscal

 

L'avantage fiscal promis dans un produit de défiscalisation peut représenter un gain non négligeable. Toutefois ce gain est incertain.

 

En effet, la défiscalisation suppose de respecter de nombreuses conditions.

 

Souvent, ces conditions sont négligées par les vendeurs de produit de défiscalisation qui ont une connaissance limitée de la réglementation fiscale.

 

Les services fiscaux procèdent souvent à des contrôles en matière de défiscalisation. En effet, ils savent par expérience que les investisseurs ne remplissent pas toujours les conditions. De plus les rappels peuvent être significatifs.

 

Par ailleurs les avantages fiscaux promis sur le long terme et relatifs à la réglementation fiscale, comme par exemple le régime d'exonération de la plus-value immobilière, sont incertains. En effet, il arrive souvent que la réglementation fiscale évolue, compte tenu des évolutions politiques, des besoins de financement de l'Etat et de l'absence en droit constitutionnel du principe de sécurité juridique.

 

25 Les conseils en gestion de patrimoine devraient être rémunérés exclusivement en honoraires versés par les investisseurs

 

Les conseils en gestion de patrimoine sont rémunérés essentiellement par les commissions versées par les vendeurs des produits de placement.

 

Dans ces conditions, ils ont une tendance naturelle à ne pas défendre l'intérêt des investisseurs mais à préférer les produits qui sont pour eux plus rémunérateurs.

 

La réglementation européenne va peut-être interdire les commissions perçues sur les produits de placement vendus

 

26 Le rôle des banques

 

Les banques jouent un rôle essentiel dans les schémas de défiscalisation.

 

Mais les banques n'engagent leur responsabilité que dans deux cas : 

 

- si elles ont conseillé à leurs clients un produit de placement particulier,

 

- si elles ont prêté des fonds au-delà des facultés de remboursement de l'emprunteur.

 

Pour mettre en cause la responsabilité des banques sur ce dernier point, il faut demander la production du dossier de prêt et voir comment a été calculé le taux d'endettement.

 

Le plus souvent, les banques font attention à ne donner aucun document à leurs clients et en particulier aucune étude générale. Elles se contentent de prêter des fonds à l'investisseur sans même le recevoir pour examiner sa situation. Elles reversent une commission d'apport à l'officine.

 

27 La question du conflit d'intérêts

 

Les professionnels libéraux qui interviennent dans les schémas de défiscalisation omettent souvent de conseiller correctement leurs clients.

 

Ces professionnels sont souvent en effet en situation de conflit d'intérêts.

 

Il s'agit par exemple du notaire qui rédige l'acte et qui est le notaire habituel du promoteur.

 

Il s'agit également de l'expert-comptable qui fait partie du package vendu par l'officine. Il est souvent aussi l'expert-comptable du promoteur et il omet en général de critiquer le schéma puisqu'il fait partie du package. 

 

Certains promoteurs font appels à des avocats pour certifier la validité fiscale du schéma. Mais cette certification est sans grand intérêt pour les investisseurs car seuls les clients d'un avocat peuvent mettre en cause sa responsabilité en cas de défaut de conseil. 

 

Certains conseils, spécialistes en produits de défiscalisation, travaillent surtout pour les promoteurs et, consciemment ou inconsciemment, ils ont une tendance à sous-estimer les risques de ce type de schéma. Leurs clients habituels sont les promoteurs et non les investisseurs.

 

28 Le rôle des notaires

 

Les notaires sont les rédacteurs des actes d'achat. A ce titre ils peuvent engager leur responsabilité professionnelle si l'acte de vente porte sur un schéma de défiscalisation et que le schéma est mauvais au plan juridique ou fiscal. 

 

Mais un notaire n'est pas en principe responsable des risques économiques représentés par le schéma. En revanche il est responsable des irrégularités du schéma qui se matérialise dans les actes qu'il rédige.

 

Le notaire est plus facilement jugé responsable s'il est le notaire habituel du promoteur car il est présumé connaître les défauts du schéma.

 

Le notaire ne peut se défendre en faisant valoir l'existence d'autres conseils auprès de l'investisseur.

 

29 Le manque d'esprit critique des journalistes

 

Les journalistes en matière de patrimoine sont souvent peu critiques à propos des produits de défiscalisation. Ils ont dû mal à critiquer trop directement les schémas de leurs principaux annonceurs et ils encouragent trop souvent leurs lecteurs dans leurs goûts pour la défiscalisation avec des titres accrocheurs du genre : "comment faire pour payer moins d'impôt ?".

 

30 Les actions judiciaires sont difficiles

 

Les actions en nullité pour dol sont très difficiles, la défiscalisation n'est pas reconnue comme un motif déterminant de l'achat, sauf s'il est mentionné dans l'acte.

 

Les actions en responsabilité ont plus de chance de réussir. Il faut démontrer une faute et un préjudice provoqué par la faute. En pratique, la faute du conseil n'est pas la seule cause du préjudice, ce qui est motif pour réduire le préjudice indemnisable. Par ailleurs ce préjudice indemnisable peut être limité à la perte de chance.

 

Les actions pénales peuvent être judicieuses en cas d'escroquerie.

 

31 Les conseils pratiques

 

Il faut éviter d'investir dans les produits de défiscalisation.

 

Sinon

 

Il faut choisir des produits de défiscalisation montés personnellement : par exemple des appartements à rénover avant de les louer en revenus fonciers.

 

Il faut s'impliquer personnellement dans la gestion de ces produits pour bien les choisir et suivre de près leur gestion.

 

Il faut utiliser les services de conseils indépendants : CGP, notaires, experts comptables, avocats fiscalistes, en leur payant des honoraires pour leur analyse écrite.

 

Il faut demander la production d'un rescrit fiscal validant le schéma ou celle d'un avocat fiscaliste.

 

Il faut placer l'argent que l'on peut perdre, en l'absence de garantie en capital.

 

Il ne faut pas financer l'achat par un emprunt, mais sinon il faut choisir son banquier habituel.

 

Il faut demander des analyses écrites et des prévisionnels sérieux avec une note de présentation.

 

Il faut demander la validation du prévisionnel par son expert-comptable personnel. Il faut lui demander une analyse écrite et le payer pour son étude.

 

Il faut faire préciser l'objectif de défiscalisation dans l'acte notarié. Il faut faire appel à son notaire personnel et lui demander son avis sur l'investissement.

 

Il faut préférer les placements collectifs, la "pierre papier", comme les SCPI.

 

Il faut acheter ses produits de placement auprès de son banquier personnel.


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Souvenir souvenir

Publié le par les crocos du cabardes

PUBLIÉ LE 20/11/2006 10:55 | BRUNO HUET.
Aude. Rêves de golf à Aragon

Economie et loisirs. Des financiers irlandais projettent de construire un golf et un complexe hôtelier pour 250 millions d'euros.

Pharaonique. Tout simplement pharaonique. Le projet de création d'un parcours de golf, d'un hôtel cinq étoiles de deux cents chambres, de vingt magasins, d'un restaurant, d'un centre équestre et de plus de quatre cents logements sur la commune d'Aragon pour un investissement de 250 millions d'euros est tout bonnement pour demain.

C'est du moins ce que souhaitent une poignée d'investisseurs d'outre-manche emmenés par John McCann, un Irlandais de 43 ans, qui a fait fortune dans l'immobilier. Selon Joël Hovinga, un agent immobilier installé dans la Montagne Noire et qui a joué les intermédiaires, les premières démarches ont débuté il y a un an. Premier défi pour les investisseurs : trouver un terrain. C'est chose faite ou presque. À Aragon, le propriétaire du domaine de Pech-Marie est prêt à céder les 150 hectares de son exploitation agricole. C'est plus qu'il n'en faut pour tracer un parcours de dix-huit trous. Un compromis de vente a même été signé, il y a quelques mois. Les choses sont allées si vite qu'un autre Irlandais, Mel Flanagan, ancien champion de golf aujourd'hui reconverti dans l'architecture de parcours, a déjà imaginé ce que serait le golf de Pech-Marie.

250 emplois à la clé

Sur le papier, le projet est alléchant et aurait de quoi séduire n'importe qui, d'autant que les investisseurs tablent, à terme, sur la création de deux cent cinquante emplois. Reste pourtant un obstacle de taille à franchir, et pas des moindres : pas un are du terrain de Pech-Marie n'est en zone constructible. Et cela devrait demander encore plusieurs mois avant que cela ne soit éventuellement possible. À ce jour, la commune a pratiquement achevé la révision de son plan d'occupation des sols (POS) par la mise en œuvre d'un nouvel outil, le plan local d'urbanisme (PLU). « Dans le cadre de cette procédure, rappelle Bernard Bru, deuxième adjoint au maire en charge de l'urbanisme, aucune remarque n'a été formulée au commissaire enquêteur dans le cadre de l'enquête de déclaration d'utilité publique. » Résultat : les 150 hectares régis hier par le POS demeurent inconstructibles sous le régime du PLU. Et tant que ce PLU n'est pas entré dans sa phase de consolidation, aucune modification n'est possible. « Il y a des délais, souligne l'élu, qui sont incompressibles. »

Les investisseurs sont-ils allés trop vite en besogne en omettant de s'intéresser à l'enquête d'utilité publique qui leur aurait permis d'y émettre des réserves et d'expliciter leurs besoins à la commune ? C'est fort probable. Pour autant, la mairie d'Aragon ne semble pas vouloir faire l'économie d'un vrai débat avec les promoteurs. « Nous n'avons aucun a priori, note encore Bernard Bru, mais nous souhaiterions avoir toutes les données en main avant de pouvoir nous prononcer en faveur ou non d'un tel projet, et nous aimerions qu'ils viennent exposer leur projet devant tous les élus du village. »

Cet après-midi les représentants des promoteurs et investisseurs irlandais tiendront une conférence de presse, à laquelle ils ont convié Serge Loubet, le maire d'Aragon. Par fax, le premier magistrat de la commune a décliné, vendredi, l'invitation.

Pour l'heure, le golf d'Aragon reste dans le bunker.

 

"Et voila encore un projet fou qui tournait dans le secteur .Un petit tour et puis s'en va .Une véritable surenchère à la démesure .Ce qui est plus inquiétant c'est la crédulité de certains pensants encore que le Père-Noël existe!

 
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Passage des Crocos sur la radio RCF Aude

Publié le par les crocos du cabardes

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Les crocos à la journée 'de ferme en ferme'

Publié le par les crocos du cabardes

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Une très bonne journée pour le collectif des Crocodiles du Cabardes  pendant laquelle nous avons rencontré la population de la Montagne Noire et de ses environs.

Nous avons été très bien accueilli et notre lute contre l'implantation du complexe golfique de Fontiers Cabardes a suscité un vif intérêt .Nous avons été agréablement surpris par l'engouement des gens, qu'ils soient du milieu rural ou citadin, pour l'agriculture et la vie dans les fermes.

Ce qui nous conforte dans nos convictions qu'un projet qui raye de la carte  deux fermes  pour mettre à la place des villas et hôtel de luxe n'a pas sa     place sur nos terres nourricières du Cabardes.

Nous remercions tout les gens qui nous ont apporté leurs soutiens et leurs encouragements à continuer la lutte .


 

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Le choix de l'agriculture ,pas des balles de golf !

Publié le par les crocos du cabardes

www.bio-aude.com >Accueil > Actus > Jouer au golf ou maintenir une agriculture locale ? Un collectif milite contre un projet pharaonique à Fontiers Cabardès
Jouer au golf ou maintenir une agriculture locale ? Un collectif milite contre un projet pharaonique à Fontiers Cabardès

22 sept 2011

Les Crocodiles du Cabardès sont un collectif d'habitants et d'agriculteurs qui s'opposent au projet immobilier délirant autour d'un golf sur la commune de Fontiers-Cabardès. Ce projet qui s'étend sur 240 hectares verra la disparition de deux campagnes et des terres qui les accompagnent.

Ce complexe implanté en plein milieu d'un site naturel campagnard est une atteinte grave à
l'environnement et à la filière laitière locale. Un tel bouleversement aura un impact majeur sur tout l'écosystème environnant, sans parler des effets sur une petite commune de 400 habitants. Ce projet démesuré (400 habitations, un hôtel de 80 chambres, un héliport, un terrain de golf de 76 hectares) sera très gourmand en eau et nécessitera des aménagement colossaux en terme d'infrastructures supportés pour une part par la commune.


Conscients qu'il  s'agit en fait de la création d'une niche fiscale (profitant de tous les avantages de la défiscalisation dont bénéficie l'immobilier résidentiel), le collectif dénonce un tel projet qui peut vite s'avérer catastrophique pour les finances communales. Car nul besoin d'être devin pour voir que ce complexe, implanté au milieu de la Montagne Noire, et loin de tout, aura du mal à remplir les 1 200 lits prévus !


A noté qu'à 7 km de là, sur la commune de Villardonnel, un autre complexe existe, cela fait 7 ans que les travaux ont commencé et à part un vague terrassement du parcours de golf et une baraque de chantier, il n'y a rien ! Voila pourquoi, les Crocodiles du Cabardès refusent de voir la création d'une ville fantôme qui n'aura d'autre but que d'enrichir des promoteurs peu scrupuleux laissant les habitants payer une facture insupportable pour une petite commune.

Pour plus d'informations, consulter le blog dédié : http://lescrocosducabardes.over-blog.com

Collectif "Les Crocodiles du Cabardès"

 

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Extrait des annales de géographie (1994)

Publié le par les crocos du cabardes

II Golf et environnement

       Implications de installation un parcours de golf


Associé à la notion de qualité de la vie le golf peut apparaître

comme 'un sport de plein-air exerçant dans un cadre de qualité qu' il

protège ( Poujade ministre de Environnement 1971). Cependant la

réalisation d' un parcours implique de nombreuses perturbations de

l'équilibre écologique qui passent souvent inaperçues et des consom

mations d'eau et d' espace qui peuvent générer des conflits.

Tout d' abord pour rendre la topographie " golfique" c' est-à-dire

vallonnée et présentant quelques difficultés de jeu, il est presque

toujours nécessaire de procéder à des affouillements et des exhaus

sements de sol. Sur l' ensemble des éléments de jeu, les obstacles les

départs et les greens sont ceux qui modifient le plus le terrain naturel.

Aussi le green est l' élément le plus artificiel du parcours. Il requiert le

                      482 ANNALES DE GEOGRAPHIE

creusement d' une excavation dans laquelle s' empilent canalisations et

matériaux drainants .La terre d'origine est déblayée dans sa totalité.

Le gazon qui le recouvre est très ras semblable  à une moquette. Le

départ est construit de la même manière mais la terre d' origine est

enlevée sur une épaisseur moins importante. Les obstacles sont des

excavations remplies de sable ou d'eau .Les mouvements de terrain

nécessaires  à la création d'un parcours sont indéniablement destruc

teurs de la morphologie originelle du site. Par ailleurs les exigences

du gazon-moquette modifient profondément, sur les greens en

particulier, les sols, la faune et la flore d' origine.

Pour assurer une bonne croissance du gazon on utilise couramment,

par hectare et par an 68 kg d'engrais azoté ,26 kg d'engrais phosphaté

et 45 kg d'engrais potassique. Ces doses moyennes sont sensiblement

inférieures à celles nécessaires à une culture céréalière ( 200 kg de N,

90 kg de P, 50 kg de K/ ha/an. Elles masquent cependant de fortes

concentrations nécessaires sur certaines parcelles, en particulier sur les

greens (250kg de N,80kg de P,150kg de K/ha/an) (J.P Cer

Bâillon 1991). Des pesticides(insecticides fongicides herbicides...)

sont également indispensables sur l'aire de jeu méticuleusement entre

tenue (leur concentration sur les greens est supérieure aux quantités

utilisées pour un champ de maïs( E. Le Cornee 1990). Cependant la

couverture végétale dense du gazon limite leur lessivage et leur ruis

sellement.

Par ailleurs,l' activité golfique engendre de grosses consommations d'

eau ,notamment durant la période estivale où sécheresse relative et

piétinement intensif se combinent. La nature du sol, la durée de

ensoleillement ,l'intensité de l'évapotranspiration sont autant de fac

teurs contribuant à faire varier la consommation eau. Ainsi en

Bretagne septentrionale l' arrosage des greens et des départs d' un golf

18 trous nécessitent une consommation moyenne de 120 000 m3 par an,

alors qu'en Provence - Cote d'Azur 170 000 m3 sont utilisés (Annuaire

F.F.G. 1989). Les greens, particulièrement soignés car subissant de

fortes pressions restent les espaces les plus exigeants. Sur certains

golfs ou certaines périodes,l' arrosage est étendu aux fairways et aux

départs, faisant s'élever la consommation d'eau à 470 000 m3 par an en

moyenne.

En période de sécheresse estivale des réglementations préfectorales

limitent souvent la consommation d'eau. En effet l'alimentation d'un

18 trous correspond à la ponction en eau d'une agglomération de

3600 habitants ou de 80 hectares de cultures irriguées. Le point de

rupture est proche sur certains sites où la pression touristique est

forte. Mais sans eau un green se transforme rapidement en paillasson

jaunâtre et un arrêter durable de l'arrosage signifie la destruction quasiirréversible

d'un parcours. Les golfs génèrent ainsi parfois de réels

conflits d'utilisation de eau.

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bilan financier du promoteur du golf !

Publié le par les crocos du cabardes

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LA SITUATION FINANCIÈRE DE L'ENTREPRISE EST FORTEMENT DÉGRADÉE

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