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Soutient d'europe écologie les verts

Publié le par les crocos du cabardes

Le vendredi 3 juin 2011 à 06h00 Réagir
"Non au golf de Fontiers-Cabardès"
 

 

 

Claude-Marie Benson, pour Europe Ecologie-Les Verts, communique :

 

 

 

 Après le golf de Villardonnel, un nouveau projet de golf se précise à Fontiers-Cabardès. Toujours la même démesure : non seulement un golf, mais aussi un hôtel et 220 villas. Et toujours le même saccage des terres agricoles et le même mépris de ceux qui veulent vivre du travail de la terre. Et toujours des élus qui se laissent bercer par le mirage d'emplois très hypothétiques et de manne financière incertaine, sans réfléchir à ce que devrait être un véritable développement harmonieux de leur territoire reposant sur un tourisme à échelle humaine et la préservation des paysages, sur le maintien des exploitations agricoles existantes et sur l'installation de nouveaux jeunes agriculteurs. Et toujours la domination de ceux qui ont tellement d'argent qu'ils peuvent payer la terre très au-dessus de son prix, et entreprendre des travaux pharaoniques sans se soucier de ce qui se passera après, comme nous l'enseigne l'expérience amère de certains projets similaires en Espagne, cités fantômes laissées à l'abandon.

Comme nous soutenons l'action résolue de la municipalité de Villardonnel pour la maîtrise du foncier et de l'eau contre les promoteurs, Europe Ecologie-les Verts soutient la lutte de l'association "les Crocodiles du Cabardès" et des organisations agricoles qui s'opposent au projet de golf de Fontiers. Les véritables atouts de l'Aude ne passent pas par ces miroirs aux alouettes, mais par le soutien à une agriculture en circuits courts, la production d'énergie renouvelable, la mise en valeur de notre patrimoine culturel et touristique.

 

Publié dans presse

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Extrait d'Interviews

Publié le par les crocos du cabardes

08/09/2008
Catherine Lacoste

 

 

Au-delà de la Présidence du golf de Chantaco, avez-vous d’autres activités ?



Je suis impliquée dans la construction d’un golf dans le sud de l’Espagne près de Jerez. J’ai passé du temps à chercher des terrains pour construire de nouveaux golfs dans la région de Carcassonne où l'on manque cruellement d’équipements. Nous avons fait beaucoup d’études de faisabilité. Mais aujourd’hui, j’avoue que je suis un peu découragée. Alors que nous partions avec beaucoup de bonne foi, peu à peu les choses se sont compliquées… Nos projets ne doivent notamment pas être du goût de certains promoteurs immobiliers.

Propos recueillis par Michaël Akrich 

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on ne lâche rien !!

Publié le par les crocos du cabardes

Fontiers-Cabardès et sa région
Publié le 02/06/2011 13:22 | Bruno Huet
Fontiers-Cabardès. Le golf Lacoste en attente du feu vert

fontiers-cabardès

Serge Vialette, le président de la FDSEA, est venu apporter son soutien aux paysans installés sur le domaine des Augers. /Photo DDM, R.G.
Serge Vialette, le président de la FDSEA, est venu apporter son soutien aux paysans installés sur le domaine des Augers. /Photo DDM, R.G.
Serge Vialette, le président de la FDSEA, est venu apporter son soutien aux paysans installés sur le domaine des Augers. /Photo DDM, R.G.

Les opposants à la création d'un golf dans la commune de Fontiers-Cabardès ont tiré hier l'une de leurs dernières cartouches avant que le préfet de la région Auvergne ne fasse connaître sa position. Celle-ci devrait être publiée lundi dans la journée.

Serge Vialette, le président de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) est venu, hier, apporter son soutien au collectif opposé à la création d'un golf dans la commune de Fontiers-Cabardès. Et le patron du puissant syndicat agricole n'y va pas par quatre chemins pour dénoncer ce projet : « Nous ne lâcherons rien ! » Pour lui, comme pour les membres du collectif, le golf que Catherine Lacoste, soutenue par la holding du golfeur espagnol José Maria Olazábal, souhaite créer sur plus de 240 ha, est une injure au monde rural. « Nous ne sommes pas contre les golfs, tonne Serge Vialette, mais il faudrait que cela se fasse en concertation. On ne peut pas sacrifier la moitié du territoire communal et mettre en danger la survie d'exploitations laitières sans en discuter. Le maire de Fontiers-Cabardès s'est trompé de combat… »

En attendant, il faudra patienter jusqu'à lundi (voir encadré) pour savoir si le préfet de la région Auvergne avalise ou non le projet de golf. Sans label UTN, la mairie de Fontiers-Cabardès sera dans l'impossibilité de délivrer les autorisations d'aménagement du site. Dans le cas contraire, Catherine Lacoste et son associé ibérique devront faire une offre pour acheter les 140 ha du domaine des Augers.

Un investissement nécessaire pour la création du golf, car les 90 ha déjà achetés pour 760 000 € sur le domaine de La Canade sont largement insuffisants pour y implanter les 18 trous mais également les 400 villas qui doivent y être construites.

Les fermiers installés aux Augers ne se font guère d'illusions. Le propriétaire devrait céder facilement aux euros trébuchants qui lui seront proposés. Pour autant, celui-ci est toujours tenu à des obligations d'entretien du domaine « sinon, prévient Serge Vialette, nous ferons constater qu'il y a une rupture du contrat de bail ».

Serge Vialette affiche une confiance presque déconcertante. « Nous avons organisé le lobbying auprès du comité de massif, explique-t-il ,avant de s'interroger sur le silence du maire de Fontiers-Cabardès. Si l'avis avait été favorable, nous l'aurions su depuis longtemps… » Info ou intox ?


Décision lundi

Le préfet de la région Auvergne signera lundi l'arrêté autorisant ou non la création d'une UTN (unité touristique nouvelle). Francis Lamy, qui a pris ses fonctions le 16 mai dernier à Clermont-Ferrand, s'appuiera sur l'avis de la sous-commission du comité de massif qui, elle, a déjà rendu sa copie. Mais comme l'indique Thierry Olivier, l'adjoint au secrétaire général des affaires régionales, «cet avis n'est que technique. Seule la décision du préfet importe.» Et de préciser toutefois que le dossier de l'UTN de Fontiers-Cabardès «est sensible». Quoi qu'il advienne, l'arrêté pourra être contesté devant le tribunal administratif.

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La soif des golfs !!

Publié le par les crocos du cabardes

L’objet "qui tue" : cette semaine, le parcours de golf
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Douillet comme une couette, aussi dru qu'une moquette, le gazond'ungolfa de quoi faire pâlir n'importe quel botaniste. Mais à quel prix ?

Comment conserver le gazond’un parcours de golf vert et homogène ? Réponse : grâce au couple inséparable, eau et produits phyto-sanitaires. L’Association des Green-keepers français (Agref) a calculé, en 2005, les besoins en arrosage d’un terrain classique. Ce dernier absorbe 3176 m3 d’eau par hectare et par an. Le Sénat, auteur d’un rapport en 2002-2003, est plus sévère. Selon son étude, laconsommationd’eau atteint 6 800 m3. Sachant que la taille moyenne d’un terrain est de 40 hectares, cette consommation correspond à la satisfaction des besoins d’une collectivité de plus de 7 000 habitants... pour une année entière. Une charte sur l’eau a été signée entre la Fédération française de golf et les ministères de l’Ecologie et des Sports en 2006 garantit, hors pénurie d’eaupotable, la survie des parcours. En contrepartie, la Fédération et les gestionnaires de golfss’engagent à réduire l’arrosage]]. Précision : c’est le « green » - surface de gazon qui entoure le trou - qui concentre l’essentiel des attentions des jardiniers, alors qu’elle ne représente que 2 % de la superficie totale du terrain.

Donc pour le Cabardes il faut multiplier ces chiffres par deux pour prendre en compte les golfs de Villardonnel et Fontiers Cabardes ! On arrive au chiffre fou de pres d'un million de m3 par an pour ces deux golfs!!!

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Quand un maire pense aux générations futures !

Publié le par les crocos du cabardes

Barjac Les producteurs se réapproprient la terre
PIERRE BRUYNOOGHE
30/05/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 30/05/2011, 08 h 25
La Grange des Prés sera louée à des producteurs et deviendra centre de formation.
La Grange des Prés sera louée à des producteurs et deviendra centre de formation. (J-F. GALLIER)

Le Languedoc-Roussillon, une région indissociable de ses paysages viticoles... jusqu’à quand ? C’est à cette question qu’un maire a voulu répondre, à son niveau, en prenant les devants. Le communiste Edouard Chaulet, très médiatique premier magistrat de Barjac (Gard), a relevé les manches pour éviter qu’une vaste propriété agricole, assise sur sa commune, soit démembrée et ses terres détournées de leur usage originel. "Le danger, c’est qu’on risque d’avoir une France de propriétaires et les paysans remplacés par des golfeurs, justifie l’élu. Or, il faut favoriser la création de circuits courts entre les agriculteurs et les consommateurs."

Voilà pourquoi il est intervenu dans le dossier de La Grange des Prés. Le métayer qui exploitait ce vaste domaine de 120 ha partait à la retraite. Le propriétaire voulait vendre pour que son fils puisse acquérir des terrains sur le secteur de Monbazillac. "Nous sommes allés le voir", et l’affaire fut réglée ingénieusement.

Ainsi, la Safer a préempté les 120 ha, puis la fondation Terre de liens, dont la vocation est d’aider à l’installation d’agriculteurs œuvrant dans le bio, a pu les acquérir au prix de 1,2 M €. Objectif : les louer à des producteurs, mais aussi créer sur place un centre de formation au maraîchage et une couveuse où apprendre le métier de paysan. En outre, les producteurs accueillis approvisionneront la cantine de Barjac, mais aussi le marché local.

Un projet unique en France. "La Grange des Prés va accueillir un boulanger, des éleveurs, un producteur de bière...", énumère Edouard Chaulet. Cette initiative est aussi une façon de lutter contre la spéculation immobilière qui mine les terres agricoles, proches des villes confrontées à l’augmentation de leur population. Le projet a d’ailleurs reçu le soutien du conseil régional, attentif aux risques de la désertification. Il lui a octroyé une subvention de 20 000 €.

Le dossier est en effet séduisant. En septembre, les nouveaux locataires de La Grange des Prés bénéficieront de baux ruraux environnementaux de 9 ans. "La conversion à l’agriculture biologique sera définitive au printemps 2012", précisait, enfin, le conseil régional dans sa délibération.

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Charte sur l'eau des golfs

Publié le par les crocos du cabardes

Voici un lien vers la charte sur l'eau signée entre l'Etat et la Fédération française de Golf.On voit qu'en cas de sécheresse sévère l'agriculture à interdiction d'arroser alors que les golfs y sont autorisés

http://www.ffgolf.org/multimedia/medias/10_632799443130585560.pdf

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Première tentative à Castelnaudary !

Publié le par les crocos du cabardes

PUBLIÉ LE 10/08/2007 11:05 - MODIFIÉ LE 04/10/2007 À 20:35 | LAURENT GAUTHEY
Castelnaudary. Golf de Payra : le projet n'est pas au fond du trou

Bilan d'étape. Le projet d'installation d'un golf de 18 trous à Payra-sur-l'Hers franchit une à une des étapes administratives en vue de sa création.

Jean-Jacques Flourié, propriétaire du domaine du Brésil et maire de Payra-sur-l'Hers, se montre confiant. Près d'un an après l'annonce d'une possible création d'un golf sur ses terres et dans sa commune, le dossier avance d'un pas tranquille, franchissant une à une les étapes administratives, autant d'obstacles à la réalisation d'un tel projet. Tout d'abord, il écarte d'un geste les rumeurs, persistantes, de difficultés financières : « Non, les investisseurs (1) n'ont aucun problème pour boucler leur tour de table, explique-t-il. Nous avons simplement pris du retard en raison des procédures légales, complexes, liées à l'établissement du Plan local d'urbanisme. Les porteurs du projet n'avaient pas l'expérience de ce genre de procédures. Ils ont dû s'adapter, et notamment consulter le cabinet chargé du PLU. Tout avance, en réalité, au rythme de ce document d'urbanisme ».

Les prochaines étapes sont clairement établies : remise des études définitives à la fin du mois de septembre prochain, puis lancement de l'enquête publique, adoption, sauf recours des tiers, au début de l'année prochaine. Les documents d'urbanisme prennent en compte, évidement, la réalisation du golf et ses conséquences en terme d'infrastructures. A la rentrée, les élus de Payra-sur-l'Hers doivent rencontrer les services de l'État pour avoir leur point de vue sur ce dossier : tout récemment, le préfet de l'Aude, a pris position sur le dossier des golfs, estimant que c'était une bonne chose du point de vue économique, mais qu'il serait vigilant au cas où ils serviraient de cache-sexe à des projets strictement immobiliers. « Pour l'instant, nous n'en savons pas plus, admet Jean-Jacques Flourié. Ce sera plus clair à la rentrée ».

Le projet présenté en octobre dernier par Catherine Lacoste comporte 18 trous, des villas à vendre ou à louer, un complexe hôtelier de quelque 140 chambres et une résidence hôtelière de 120 logements. Au total, ce sont huit cents logements qui pourraient sortir de terre, qui accueilleront de 205 à 300 résidents à l'année. Le projet est estimé, rappelons-le encore, à près de 100 M€.

Sous la houlette de l'ancienne championne Catherine Lacoste, héritière de la société à la marque du crocodile.

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FDSEA et JA toujours au front"

Publié le par les crocos du cabardes

Le mercredi 18 mai 2011 à 06h00Réagir
Carcassonne
"Golf de Fontiers-Cabardès FDSEA et JA toujours au front"
 

La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs communiquent sous ce titre :

 La commission Unité Touristique Nouvelle du Comité de Massif s'est réunie le 6 mai dernier pour donner un avis consultatif quant à l'implantation d'un Golf sur la commune de Fontiers-Cabardès dans l'Aude.

Ce projet a vu le jour lors de l'acquisition du Domaine de la Canade par Mme Lacoste. Outre la dimension démesurée de ce projet (création d'environ 400 logements) sur une si petite commune (environ 400 habitants), la viabilité des exploitations présentes sur ce territoire risque d'être compromise.

Force est de constater que les exploitants de ce territoire travaillent énormément en entraide avec l'achat de matériel en copropriété, et avec les services que leur apportent les Cuma de Fargues et de la Montagne Noire. La disparition de l'un de ces exploitants agricoles pourrait mettre en difficulté l'ensemble des agriculteurs de cette commune.

Il est évident que nous ne pouvons accepter cela, compte tenu des conséquences économiques et sociales de ce projet. Nous mettrons donc tout en oeuvre pour soutenir les agriculteurs de cette commune.

Un courrier donnant notre position vis-à-vis du projet de golf, a été adressé au Préfet de région Auvergne, qui prendra la décision finale quant aux UTN, en tenant compte de l'avis du comité de Massif.

Publié dans presse

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Barbaste. Le golf en liquidation judiciaire

Publié le par les crocos du cabardes

Barbaste. Le golf en liquidation judiciaire

Économie. Le Domaine d'Albret en liquidation judiciaire. Aucun repreneur «officiel» pour l'instant, salariés licenciés.

Photo DDM, Jean-Michel Mazet.
Photo DDM, Jean-Michel Mazet.
Photo DDM, Jean-Michel Mazet.

Récit d'un échec. Vendredi, le tribunal de commerce de Narbonne a prononcé la liquidation judiciaire de la SARL des bastides d'Albret et de la Ségéda, la société de gestion de la résidence de tourisme (lire la Dépêche de samedi 27). Cette décision condamne le Domaine d'Albret à la fermeture, et la vingtaine de salariés vont recevoir d'ici peu leur lettre de licenciement.

Aucun repreneur officiel pour ce qui devait être le fer de lance de la politique de développement touristique dans le département. Las, le taux de fréquentation de ce complexe touristique à la frontière des Landes n'a, depuis son ouverture en septembre 2008, pas vraiment attiré les foules pour l'instant. Les dettes se sont accumulées, pour atteindre, selon le PDG de la Ségéda Serge-Luc Pitié 1.8 million d'€ de loyers impayés, de dettes aux fournisseurs et de créances publiques. L'avenir à court terme du site est désormais dans les mains du liquidateur judiciaire.

150 PROPRIÉTAIRES

Joli gâchis qui laisse la vingtaine de salariés sans emploi. « Nous avions demandé la liquidation judiciaire, avec poursuite d'acti vités » précise Serge-Luc Pitié, aux commandes du Domaine d'Albret depuis le printemps dernier. « Mais le tribunal de commerce s'est apparemment appuyé sur l'argumentaire de l'avocat des propriétaires. Je crois qu'ils ont été instrumentalisés. »

Ils sont environ 150 à avoir acheté les appartements voués à la location de tourisme et deviennent des victimes collatérales de la liquidation judiciaire. La plupart des logements à louer sont restés vides d'occupants, et devraient être vidés du mobilier, propriété d'Élite Premier, la maison mère. « Nous avons informé les entreprises qui avaient réservé pour des séminaires que nous étions dans l'obligation d'annuler » précise encore Serge-Luc Pitié. La perte serait selon ce dernier d'environ 850 000 €.

Si l'on suit les explications de l'ancien dirigeant, mais toujours PDG d'Élite Premier jusqu'au 23 mars, l'échec serait lié à des « loyers trop élevés », à des « délais de livraison en retard après la saison estivale » en 2008 sans oublier le fait que le second lot de la résidence, d'une cinquantaine de logements, n'aurait pas été « classé en résidence tourisme. L'opération était tordue d'origine. » À noter qu'à aucun moment, Serge-Luc Pitié ne met en cause Martin-Pierre Trigano, l'ancien PDG, débarqué l'an dernier.

PAS D'APPEL

Serge-Luc Pitié n'entendait pas hier en tout cas faire appel de la décision. « Et, de toute façon, il n'est pas suspensif. Je n'ai pas encore eu connaissance du jugement du tribunal dans le détail. » Selon ce dernier, aucun repreneur ne se serait signalé auprès de la justice, pour reprendre le golf et, ou la résidence de tourisme. Le commentaire de Pitié se fait d'ailleurs accusateur : « Il y avait une volonté délibérée de placer le golf en liquidation judiciaire et on souhaitait me pousser vers la porte. »

Il faut dire que le golf était depuis la fin 2009 un quasi-désert. Un litige sur l'augmentation des tarifs imposés aux pratiquants par la direction avait poussé ces derniers à quitter le parcours. La convention liant l'association sportive et la société de gestion avait tout bonnement été déchirée et les golfeurs sont partis putter ailleurs. Cette liquidation judiciaire intervient au pire des moments, à quelques semaines des réservations pour le printemps et l'été.


«Des options possibles»

La SARL des Bastides d'Albret, pour le golf, et la Ségéda (pour la résidence) ont été placées en liquidation judiciaire mais le Domaine d'Albret n'était pas la propriété de leurs dirigeants mais du promoteur Corim (Montpellier), qui s'était associé à Élite Premier pour la réalisation de la résidence. Joint hier, Rémy de Lecubarri, gérant de la Corim, assurait que tout serait fait « pour remettre le site en exploitation. Nous travaillons avec une série d'options toutes possibles. Il est clair que nous ne pouvons pas laisser le golf, et la résidence de tourisme, sans activités dans les prochains mois. » Des solutions sont envisageables, comme remettre les clés à un exploitant, ou la gestion directe par Corim de l'ensemble ou d'une partie du site. Son gérant est toutefois clair : « aucune garantie » aux salariés licenciés. « la prudence prévaut dans le contexte. » Corim avait adressé mi-février un commandement de payer à la Ségéda pour les loyers impayés.

Publié dans presse

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Une belle histoire.

Publié le par les crocos du cabardes

 

Bella

 

Bello

Bonjour vous tous! 

 J’espère que vous avez un moment pour m’écouter. Je veux vous raconter mon histoire, un histoire d’une vie à la campagne. Moi, je m’appelle Bella. Et mon copain s’appelle Bello. Tout simplement. On vit une vie sans prétention. Je peux vous assurer que c’est une vie pleine de bonheur. Une vie pas compliquée. Ici on est habitué à une vie comme ça. Pas seulement nous, mais aussi nos parents, nos grands-parents et même nos ancêtres. Cette vie dont je vous parle est dans les champs autour de Fontiers-Cabardès. Au pied de la Montagne Noire.

Comme je l’ai déjà dit: notre vie est toute simple. On bouge dans les champs, on y mange les herbes, on y joue, on y dort et on y fait l’amour. Depuis des siècles. Et ce rythme de vie n'a pas beaucoup changé. La modernité n’a pas pénétré dans ce coin de paradis. Oui, ici c'est le paradis, sans exagération. La seule modernité peut-être sont nos boucles d’oreilles. Ce sont les numéros, à la place des noms. Moi je n’aime pas trop. Mais qu’est ce qu’on peut faire? Rien du tout. On a quand même accepté ces numéros étranges. Vous savez pourquoi? Parce que nos maîtres, ils nous soignent bien, très bien. Ils nous donnent plein de liberté et de la nourriture. Tous les deux jours, ils nous donnent un autre champ, plein d'herbes et de fleurs pour manger. Et en hiver, on vit dans les grandes granges à côté des fermes et on mange la paille que les paysans ont récoltée en été. Délicieuse!! Vous comprenez qu’on se régale dans cet environnement si beau, plein d'arbres et d'arbustes et avec une vue magistrale sur les Pyrénées.

Et surtout on est tranquille. Je veux dire qu’on vit dans une tranquillité énorme, rare dans cette société! Presque pas de machines, de voitures, de bruits des lotissements. Le seul bruit est celui-ci d’un Quad de notre maître, le paysan qui nous soigne. Il utilise cet appareil pour nous pousser d’un champ à l’autre. Le bruit nous fait peur. On va courir... Et l’autre preuve de la modernité est un camion mignon. Il a un visage bleu. Il vient tous les matins à la ferme pour récupérer notre lait. On adore ce poids lourd, parce qu’il a un but d’importance: transporter la nourriture aux autres. 

Peut-être vous pensez qu’on est les seuls ici dans les champs. Pas du tout! Il y a aussi des chevreuils, des sangliers, des lapins, des oiseaux et plein d’autres animaux. Mais ils vivent plus retirés que nous. Ils connaissent tous les petits coins pour se cacher, spécialement quand les chasseurs viennent. La saison de chasse n'est pas du tout une période agréable. On perd beaucoup d'amis qui sont simplement "fusillés" par des balles. Mais qu’est-ce qu’on peut faire?! Soit. Du reste, notre vie est superbe. On ne vit pas comme beaucoup de nos confrères dans les établissements d'élevage. On est libre!

Mais depuis quelque temps on a un grand souci. C’est pour ça que je veux vous parler de notre vie à la campagne. C’est une vie complètement différente de la vie qui est montrée dans le film "Un dimanche à la campagne" de Bertrand Tavernier. Nous les vaches, nous avons une vraie vie à la campagne, pas seulement un dimanche. Mais tous les jours. Et maintenant on a appris que notre vie doit changer, et même disparaître. Dans le journal (c’est notre ami la buse qui nous a apporté le journal) on parle d’une adaptation de nos champs en pelouses avec quelques trous. Personnellement moi je ne comprends rien. Pourquoi veut-on créer des trous artificiels? Normalement, les trous sont faits par nos amies les taupes. Mais on a compris que ces trous sont pour des petites balles. Et ce n’est pas tout: à côté de ces trous, on veut aussi construire plein de maisons, un hôtel et cetera. Et nous? Nous allons être obligés de déménager dans un établissement d’élevage. Uniquement pour produire de la viande et du lait.

Vous comprenez pourquoi nous sommes tristes et en même temps désespérés. La seule chose que nous pouvons faire maintenant est de vous inviter pour une grande ballade dans nos champs. Bello et moi sommes sûrs que vous serez ravis après une visite chez nous et peut-être plus résolus qu’avant pour manifester avec nous contre le golf.

Non au golf. Oui aux paysans. Et oui aux vaches et à leurs amis. 

Merci beaucoup, Bella et Bello.

 


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